Les particules d’air lyonnais ont été collectées par filtration de l’air et impaction sur des filtres placés sur des têtes de prélèvement de microbalance à élément conique oscillant. Différentes fractions de particules de diamètre défini ont été préparées. Les CEBH ont été exposées à des concentrations variables de ces fractions.
La survie des CEBH n’a pas été altérée après 48 heures de culture en présence de particules polluantes. Un effet inhibiteur dose–dépendant sur la prolifération cellulaire a été observé pour toutes les fractions particulaires. Les fractions de particules de diamètre inférieur à 0,2 μm et compris entre 0,8 μm et 10 μm à 20 mg/mL ont entraîné une augmentation de la sécrétion de TGF-ß respectivement de 37,9 % (p < 0,01) et de 36,3 % (p < 0,01) par rapport aux contrôles. La production d’IL-8 était en moyenne 2 fois plus élevée lorsque les CEBH étaient cultivées en présence de particules polluantes, indépendamment de leur diamètre.
Les fractions particulaires de l’air lyonnais ont un effet inhibiteur sur la prolifération cellulaire et une activité pro-inflammatoire sur les CEBH.