Vingt patients avec PGLs-TC explorés par TEP/TDM à la 18F-FDOPA avec acquisitions précoce (5–30 min après injection), standard (35–70 min après injection) et tardive (75–100 min après injection) ont été inclus. Sept patients n’étaient pas encore traités. Huit et 5 patients étaient en récidive locale après chirurgie ou radiothérapie externe ou métabolique. Seul un patient était porteur d’une mutation SDHC. Pour chaque patient des 3 groupes, une ROI a été placée manuellement sur la lésion fixant et au versant controlatéral afin d’estimer la SUVmax tumorale (T), le bruit de fond (NT) et leur rapport (T/NT) aux 3 temps de l’examen. Les différents examens ont été comparés par le t-test de Student pour échantillons appariés ou non appariés.
Le groupe des récidives après RT présente aux 3 temps de l’examen une SUVmax T et un T/NT globalement inférieur à ceux des autres groupes. La SUVmax T diminue au cours du temps avec des valeurs moyennes supérieures à 10 pour tous les groupes. Pour le T/NT, on observe une tendance globale à l’augmentation au cours du temps liée à la diminution progressive du NT. La valeur de SUVmax T/NT la plus basse est de 1,9 pour un patient du groupe non traité au temps précoce, témoignant d’un bon contraste dans les images.
Les PGLs-TC montrent une décroissance de la SUVmax T et une augmentation du T/NT dans le temps. L’acquisition précoce permettrait de détecter un éventuel CMT associé dans le cadre d’une NEM2a et de ne pas méconnaître un petit résidu tumoral post-RT. L’acquisition tardive pourrait être utile dans les cas douteux infracentimétriques et faiblement fixants.