Nous rapportons l’observation d’un homme de 40 ans, diabétique de type 1, souffrant d’une thrombose de la veine dorsale superficielle de la verge qu’il traitait comme une mycose. Un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien complété par une héparine de bas poids moléculaire permettait une évolution favorable en 2 semaines.
L’étiopathogénie et le traitement de la maladie de Mondor sont encore incomplètement dominés. Certains facteurs prédisposants ont été toutefois soulignés dans la littérature, auxquels il nous paraîtrait intéressant d’intégrer le terrain diabétique, susceptible par ses fréquentes problématiques pelviennes, d’être un irritant inflammatoire veineux local.