En matière
de nanomatériaux et
de nanotechnologies, partant du constat
de l&
rsquo;absence
de consensus en matière
de toxicité ou d&
rsquo;écotoxicité, le CEA a développé sur les 15
dernières années, ses bonnes pratiques en matière
de prévention
des risques potentiels liées à cette thématique émergente. Cette démarche s&
rsquo;est focalisée sur la réduction, autant que possible,
de l&
rsquo;exposition du
personnel en charge
des travaux
de synthèse,
de manipulation, d&
rsquo;intégration,
de maintenance
des équipements, mais aussi
de celle du
personnel d&
rsquo;entreprises extérieures en charge
de travaux d&
rsquo;entretien
des bâtiments, collecte
des déchets… Les actions en place (analyse du risque potentiel, mise en place
de mesures
de protection collectives et individuelles, formation, mesures aux postes) conduisent à l&
rsquo;adoption au cas par cas
de mesures pragmatiques, adaptées aux niveaux
de risque tels qu&
rsquo;évalués par une équipe pluridisciplinaire.
À titre d’exemple, il sera présenté les résultats d’une opération de retrait de filtres HEPA, tels que mis en place sur les systèmes de filtration de locaux mettant en œuvre des nanomatériaux. Cette opération est réalisée par le personnel d’une entreprise extérieure, sous la supervision de services internes CEA. Un mode opératoire spécifique avait été mise en place dès l’identification de cette opération. En 2015, une campagne de mesures des aérosols nanostructurés potentiellement émis a pu être réalisée, permettant de mesurer l’exposition des acteurs en présence.
Ces mesures de prévention s’accompagnent d’échanges avec le service de santé au travail et le laboratoire biologique et médical internes à l’entreprise, au travers de travaux et positions qui sont proposées dans un autre exposé au cours du congrès.