Tous les patients adressés par le service de neurologie vasculaire de l’hôpital Salengro (Lille) pour une TEP au 18FDG, dans le cadre du bilan d’AVC d’étiologie indéterminé, entre 2010 et 2013, ont été inclus dans l’étude. Les antécédents d’AVC, de néoplasie, ainsi que les facteurs de risque de néoplasie et d’AVC ont été relevés rétrospectivement. Les résultats d’examens biologiques (fibrinogénémie, hémoglobinémie et D-Dimères) ont été relevés lorsqu’ils étaient disponibles, ainsi que les résultats des examens d’imagerie.
Quatre-vingt-quatorze patients ont été inclus dans l’étude, parmi eux 10 néoplasies ont été découverts grâce à l’examen TEP. Si l’on compare les deux populations de patients présentant ou non une néoplasie, seuls trois facteurs apparaissent significativement différents : les patients avec néoplasies étaient plus âgés (p = 0,035), avaient une hémoglobinémie plus basse (p = 0,0319) et des antécédents néoplasiques connus (p = 0,037). Les performances globales de l’examen TEP retrouvent une sensibilité et une spécificité de 80 % et 90 % dans la mise en évidence d’un néoplasie occulte.
L’examen TEP au 18FDG dans le bilan d’AVC d’étiologie indéterminée semble peu contributif s’il n’est pas précédé d’une sélection rigoureuse des patients susceptibles de présenter un néoplasie associé.