Un questionnaire a été distribué aux prescripteurs, et les données étaient recueillies lors d’un entretien « face à face ».
115 médecins sur 232 ont répondu [internes (55/77), CCA (14/29), PA (9/22), PH (26/81), et PUPH (11/23)].
Le choix de 1re intention était guidé par les connaissances (75 % ), quelle que soit la fonction. Seuls 40 % des interviewés s’aidaient des dernières références (Popi, conférence de consensus, guide du COMAI) ou d’un infectiologue (recours à la Hot-line antibiothérapie en place à Tenon). Le cofb;t intervenait ensuite pour 30 % des prescripteurs. La prescription d’un antibiotique à large spectre représentait 18 % des motivations. Seuls 10 % des prescripteurs déclarait suivre les conseils prodigués par la visite médicale.
Le choix de 2e intention était guidé par les résultats bactériologiques (96 % ). Les habitudes de prescription (55 % ), et le cofb;t (30 % ) étaient les facteurs intervenant ensuite. Le recours à la Hot-line restait minoritaire (16 % ). Les publications n’étaient que faiblement consultées (15 % ). La majorité des prescripteurs (64 % ) déclarait pratiquer la ré-évaluation à 48 heures.
Les facteurs principaux déterminant le choix du traitement antibiotique sont les bonnes pratiques, les habitudes de prescription puis le cofb;t. Il n’a pas été mis en évidence d’impact des recommandations distribuées par la visite médicale.