Un bilan mxe9;tabolique comportant impxe9;dancemxe9;trie, calorimxe9;trie indirecte d’exercice, polygraphie ventilatoire et prxe9;lxe8;vement veineux xe9;tait rxe9;alisxe9; lors d’une courte hospitalisation. Les sujets inclus xe9;taient des hommes xe2;gxe9;s de 53,2 +/− 11 ans (IMC 34,6 +/− 5,4), sxe9;dentaires (Voorips < 9.4), avec un IAH > 5/h et associant un DT2 (37,8 % ) et/ou un SMet (IDF2005). 3 groupes xe9;taient constituxe9;s selon l’IAH : lxe9;ger (5 xe0; 15/h ; n = 11), modxe9;rxe9; (15 xe0; 30/h ; n = 17) et sxe9;vxe8;re (>30/h ; n = 17) avec appariement selon l’xe2;ge et l’IMC. L’objectif xe9;tait de mesurer le profil d’oxydation des substrats gluco-lipidiques pour chaque palier (repos, 20 % , 30 % , 40 % et 60 % de la VO2max thxe9;orique). Les Dxe9;bits d’Oxydation Lipidique (DOL) et Glucidique (DOG) xe9;tant ajustxe9;s xe0; la masse maigre.
Les DOL (mais pas les DOG) montraient des diffxe9;rences nettement significatives entre les groupes de sxe9;vxe9;ritxe9; (p < 0,005) pour tous les paliers d’exercice. Au LIPOXmax, le DOL xe9;tait mesurxe9; xe0; 2,94 +/− 0,85 ml/min/kg pour les SAOS lxe9;ger, xe0; 2,36 +/− 0,99 ml/min/kg pour les modxe9;rxe9;s et 1,56 +/− 0,96 ml/min/kg pour les sxe9;vxe8;res.
L’altxe9;ration de l’oxydation des lipides xe0; l’exercice semble clairement dxe9;pendante du degrxe9; de sxe9;vxe9;ritxe9; du SAOS. Les mxe9;canismes responsables de ces diffxe9;rences de profils mxe9;taboliques restent hypothxe9;tiques, mais l’inflammation de bas grade et/ou l’insulinorxe9;sistance sont probablement en causes.