La surveillance a¨¦ropollinique recourt ¨¤ diff¨¦rentes techniques, gravim¨¦triques ou volum¨¦triques. Le capteur de type Hirst, dans sa version moderne (Burkard? ou Lanzoni?), est le plus largement utilis¨¦. Le d¨¦nombrement et l¡¯identification des pollens se fait ensuite en microscopie optique. Les donn¨¦es obtenues peuvent servir ¨¤ la r¨¦alisation de calendriers polliniques, qui seraient avantageusement remplac¨¦s par des calendriers de risque allergique. Les comptes polliniques fournissent aussi des informations utiles sur l¡¯origine g¨¦ographique des pollens.
La d¨¦marche classique ¨¦tant longue et fastidieuse, un int¨¦r¨ºt croissant est port¨¦ aux proc¨¦dures automatiques de surveillance a¨¦robiologique. Par ailleurs, les divergences parfois constat¨¦es entre observations cliniques et comptes polliniques incitent ¨¤ ¨¦tudier directement les a¨¦roallerg¨¨nes. Enfin, la surveillance des pollens pourrait ¨ºtre am¨¦lior¨¦e par l¡¯utilisation de capteurs individuels.
L¡¯a¨¦robiologie a consid¨¦rablement progress¨¦ depuis un si¨¨cle, mais il reste beaucoup ¨¤ faire, notamment dans le domaine de la standardisation des m¨¦thodes.