Une scintigraphie hépatobiliaire est effectuée. La patiente reçoit une injection intraveineuse de 67 MBq de Mébrofénine (Cholediam®). Une première acquisition dynamique est réalisée dès l’injection (matrice 128 × 128, 36 images de 10 secondes) pendant la phase de captation parenchymateuse immédiatement suivie d’une seconde acquisition dynamique (matrice 128 × 128, 60 secondes par image). Une tomoscintigraphie est réalisée dès visualisation de l’accumulation du radiotraceur dans la structure kystique (30 projections de 8 secondes, reconstruction par un algorithme de type FLASH 3D, 6 sous-ensembles et 5 itérations). Les images sont fusionnées a posteriori à l’IRM hépatique.
La scintigraphie hépatobiliaire objective une accumulation du radiotraceur en projection du segment VIII dès la seconde dynamique. La tomoscintigraphie fusionnée à l’IRM confirme une accumulation du radiotraceur dans la structure kystique, indiquant une communication avec les voies biliaires. Le diagnostic de DCVBI est retenu. Ce résultat justifie une surveillance rapprochée de la patiente compte tenu du risque élevé de cholangiocarcinome par rapport à la population générale.
L’apport de la scintigraphie biliaire est majeur dans le diagnostic différentiel des lésions kystiques litigieuses hépatiques compte tenu du risque accru de cholangiocarcinome associé aux DCVBI.