. Six patients ont été inclus, cinq tumeurs pelviennes malignes et un cal vicieux du bassin.
Toutes les procédures tomodensitométriques ont été poursuivies jusqu’à leur terme, sans difficultés. La navigation a du être interrompue deux fois. L’encombrement du O-Arm n’a pas empêché le déroulement aisé de l’intervention hormis dans un cas no 5 où le scanner a du être déplacé et réinstallé durant l’intervention. Les longueurs d’intervention habituelles avec ce type de patients ne suggèrent pas d’allongement lié à la mise en œuvre de ces techniques. Les irradiations propres à l’utilisation du O-Arm varient de 450 à 1125 mGrey.cm (dose length product [DLP]). Les procédures chirurgicales ont pu être menées conformément aux planifications préopératoires. Les cinq résections sont R 0. Elles auraient pu être réalisées sans assistance d’imagerie 3D ou de navigation, mais ces éléments ont apporté un contrôle peropératoire total. Cette sécurisation concernait le positionnement des coupes osseuses assurant la sécurité carcinologique malgré des conditions locales délicates, le positionnement des implants ou la qualité de la réduction.
Cette étude préliminaire montre que ce système d’imagerie 3D peropératoire peut être mis en œuvre lors d’interventions orthopédiques majeures non rachidiennes confirmant le bénéfice attendu en termes de contrôle. Elle apporte des informations en temps réel sur les phases de résection comme sur celles de reconstruction. Les inconvénients opératoires potentiels apparaissent négligeables.
Les résultats préliminaires autorisent la poursuite de son utilisation et montrent que le développement de ces méthodes est souhaitable et justifié.