Accès aux médicaments de la « liste en sus » chez les patients atteints de cancer du poumon métastatique (étude TERRITOIRE)

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• 作者：A. Scherpereel¹ ; ^{Arnaud.scherpereel@chru-lille.fr" class="auth_mail" title="E-mail the corresponding author} ; J. Fernandes² ; F. Cott&eacute ; ³ ; C. Blein⁴ ; D. Debieuvre⁵ ; I. Durand-Zaleski⁶ ; A. Gaudin³ ; N. Ozan³ ; B. Saitta⁴ ; P. Souquet⁷ ; A. Vainchtock⁴ ; V. Westeel⁸ ; C. Chouaï ; d⁹
• 刊名：Revue des Maladies Respiratoires
• 出版年：2016
• 出版时间：January 2016
• 年：2016
• 卷：33
• 期：supp_S
• 页码：A47
• 全文大小：65 K

文摘

Les inégalités socioéconomiques dans la prise en charge du cancer du poumon ont été observées dans de nombreux pays. En France, afin de garantir le financement des produits innovants et particulièrement onéreux, dont une majorité d’anticancéreux, une liste de médicaments facturables en sus des prestations d’hospitalisation a été créée.

c_2">Méthodes

Parmi l’ensemble des patients diagnostiqués en 2011 avec un cancer du poumon, les patients métastatiques ayant reçu une chimiothérapie ont été identifiés dans le programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). Au cours du suivi (2 ans maximum), l’utilisation des médicaments de la « liste en sus » a été recherchée dans la base dédiée (FichComp). En plus des caractéristiques démographiques, comorbidités et traitements, le code géographique de résidence des patients a permis de définir des zones de défaveur sociale.

c_3">Résultats

Au total, 11 602 patients ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s. Au cours du suivi, 7417 patients (63,9 %) ont re&ccedil;u des m&eacute;dicaments de la « liste en sus » au cours d’au moins une s&eacute;ance, dont le pemetrexed (57,5 %), le b&eacute;vacizumab (16,9 %) ou le topot&eacute;can (7,2 %). Ces patients &eacute;taient plus souvent des femmes (OR : 1,27 [1,16–1,39]) et des jeunes (< 55 ans) (OR : 2,24 [2,02–2,48]). Au contraire, la pr&eacute;sence de comorbidit&eacute;s (insuffisance r&eacute;nale, diabète, hypertension, BPCO et autres maladies respiratoires) &eacute;tait significativement associ&eacute;e à une moindre utilisation des m&eacute;dicaments de la « liste en sus » (p < 0,0001). Après ajustement multivari&eacute;, les patients des zones les plus d&eacute;favoris&eacute;es pr&eacute;sentaient un taux d’accès à ces m&eacute;dicaments moins &eacute;lev&eacute; que ceux des patients r&eacute;sidant dans les zones les plus favoris&eacute;es (OR ajust&eacute; : 0,80 [0,71–0,89]).

c_4">Conclusion

Dans un système de sant&eacute; pourtant organis&eacute; pour assurer l’&eacute;quit&eacute; des soins m&eacute;dicaux et une juste diffusion de l’innovation, cette &eacute;tude suggère qu’un gradient socio&eacute;conomique dans l’accès de certains m&eacute;dicaments pourrait exister.