Analyse de la fluorescence endogène des tissus en temps réel : une nouvelle possibilité pour distinguer les tumeurs pulmonaires primitives des lésions non tumorales ?

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• 作者：J. Gaubert¹ ; ^{jean-yves.gaubert@ap-hm.fr" class="auth_mail" title="E-mail the corresponding author} ; L. Gust² ; A. Toullec³ ; A. Dehaene¹ ; J. Izaaryene¹ ; A. Leforestier⁴ ; J. Soussan⁴ ; J. Bartoli¹
• 刊名：Revue des Maladies Respiratoires
• 出版年：2016
• 出版时间：January 2016
• 年：2016
• 卷：33
• 期：supp_S
• 页码：A215
• 全文大小：62 K

文摘

L’évaluation pré-thérapeutique est une étape cruciale de la prise en charge des nodules pulmonaires. Nous avons testé un nouveau système d’analyse en temps réel de la fluorescence endogène des tissus via une aiguille 22G, susceptible de distinguer les lésions malignes des processus non tumoraux.

Méthodes

L’étude a comporté des mesures effectuées sur des pièces de résection pulmonaire chirurgicale, au bloc opératoire, sur le site de la tumeur et sur le tissu pulmonaire sain adjacent. Elles ont fourni les critères suivants de fluorescence tissulaire : intensité maximale (IM), longueur d’onde (LO), morphologie du signal.

Résultats

Trente-deux patients ont été inclus et présentaient 36 lésions : tumeurs pulmonaires primitives de type NSCLC (m>nm> = 20) ; métastases pulmonaires d’une tumeur extrathoracique (m>nm> = 8) ; lésions pulmonaires non tumorales (m>nm> = 8). L’IM semble plus élevée au sein des lésions NSCLC qu’au niveau du parenchyme adjacent ou des lésions non tumorales. Les LO associées n’apparaissent pas différentes entre les tissus lésionnels (tumoraux ou non) et le parenchyme voisin. En cas de métastase pulmonaire, l’IM et la LO des lésions ne semblent pas différentes entre tumeur et tissu adjacent.

Conclusion

Nos premiers résultats montrent que la fluorescence endogène des nodules pulmonaires pourrait permettre de distinguer les lésions NSCLC des lésions non tumorales et du tissu pulmonaire adjacent.