Le CDLPF et les noyaux du thalamus ont été segmentés sur 18 IRM de sujets sains [3], IRM issues du Human Connectome Project. À l’aide de tractographie probabiliste [4], la connectivité fut évaluée par un index de connectivité (IC) évaluant la force de la connexion entre deux structures, et par un index d’asymétrie (IA) pour analyser la variabilité inter-hémisphérique.
L’analyse du IC a mis en évidence des connections préférentielles et significatives entre le CDLPF et 3 noyaux thalamiques : le noyau dorsomédial, le groupe nucléaire antérieur et le noyau centromédian droit (p < 0,05). La plupart des sujets (15 sur 18) avaient une prédominance droite pour les connections thalamo-corticales du CDLPF sans lien avec la latéralité manuelle.
Malgré un grand nombre de faisceaux autour du thalamus, la méthode de tractographie probabiliste a montré une connectivité préférentielle du CDLPF avec les groupes nucléaires antérieurs et médio-dorsaux. Malgré des biais méthodologiques, les résultats obtenus sont concordants avec les études anatomiques [5].
Cette étude préliminaire a permis de mettre au point l’analyse de tractographie probabiliste, qui sera ensuite utilisée en pratique clinique pour l’analyse des effets secondaires de la stimulation du noyau antérieur du thalamus chez les patients épileptiques sévères.