Afin d’identifier les réseaux cérébraux impliqués dans la marche automatique et lorsqu’un obstacle surgit, 20 volontaires sains (29 ± 6 ans) ont été entraînés à marcher dans un couloir, puis à s’imaginer marcher en utilisant, dans l’IRM, l’environnement virtuel reproduisant le couloir d’entraînement sans et avec franchissement d’une porte entrouverte. Les conditions contrôles étaient similaires sauf que le déplacement imaginaire s’effectuait sur un tapis roulant. La vitesse du défilement virtuel était adaptée à celle de la marche réelle. Le temps de réaction était mesuré.
Exactement 4/20 volontaires ont été exclus (endormissement). L’analyse du contraste marche versus tapis montre des activations des cortex moteurs et prémoteurs des membres inférieurs, de l’aire motrice supplémentaire, du cortex pariétal gauche (aire 13), des cortex occipitaux (aires 17, 18), du cervelet (aires 5, 6, vermis), du putamen moteur et du NPP gauche. L’analyse du contraste avec portes marche versus tapis retrouve les mêmes activations avec, en plus, une activation du noyau subthalamique (NST) droit et des NC sans activation du NPP.
La marche automatique nécessiterait un réseau locomoteur impliquant le NPP alors que la marche avec obstacles ferait intervenir le NST et les NC qui pourraient intégrer des informations environnementales.