Nous avons étudié les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives de 38 patients présentant un adénome hypophysaire. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire et analysées à l’aide du logiciel SPSS version 20.
La tranche d’âge la plus représentée était celle 15–65 ans, avec une moyenne de 38,55 ans Il y avait presque autant de femmes que d’hommes avec une sex-ratio de 1,1. L’hyperprolactinémie était la pathologie la plus représentée avec 60,5 %. Les adénomes hypophysaires étaient la cause les plus fréquents avec 86,8 % des cas. Parmi ces adénomes, les prolactinomes étaient fréquents avec 69,7 % de cas, suivis d’adénomes hypophysaires non sécrétant (18,2 %), d’adénomes mixtes (6,1 %), d’adénomes somatotropes (3 %), d’adénomes gonadotropes (3 %).
L’adénome hypophysaire en Afrique subsaharienne est l’apanage du sujet jeune et atteint autant l’homme que la femme et est dominée par le prolactinome.