La préférence directionnelle a fait l’objet de nombreuses études et de revue de littérature. C’est un phénomène aujourd’hui bien documenté et associé à l’évaluation des rachialgies. La centralisation expression toute particulière de la préférence directionnelle est associée avec de bons résultats dans les douleurs aiguës ou chroniques des lombalgies et cervicalgies, une amélioration des scores d’incapacités fonctionnelles et un meilleur taux de retour au travail.
L’examen McKenzie dont la clé de voûte est le test des mouvements répétés permet l’identification de cette préférence directionnelle. La recherche d’indices lors de l’examen clinique commence par un interrogatoire centré sur le patient et ensuite un examen physique. Celui-ci viendra confirmer ou infirmer le diagnostic provisoire suggéré à la fin de l’interrogatoire. La recherche de marqueurs cette fois objectifs sera la clé afin de les confronter aux tests de mouvements répétés.
De plus, l’expérience clinique montre qu’intuitivement, la plupart des patients présentant des douleurs cervicales communément appelées torticolis sont figés dans une rotation inclinaison opposée au côté douloureux et intuitivement veulent « étirer ce côté qui fait mal », alors que l’immense majorité aura une préférence directionnelle en fermeture de ce côté douloureux :
– comment expliquer cette contradiction ????
C’est ce que l’on appelle chez McKenzie la réponse paradoxale :
– le patient a souvent envie de faire le contraire de ce qui va l’améliorer !!!!
– c’est toute la différence entre préférence directionnelle et position antalgique.
Supports vidéo et d’études de cas pratiques nous permettrons d’illustrer le fait que, trouver la préférence directionnelle requière parfois un peu plus de temps, de raisonnement, de rigueur et d’expérience d’utilisation de la méthode McKenzie.