Une étude prospective, transversale, observationnelle et descriptive a été conduite. Pour chaque appel étaient recueillis l’identification de l’appelant, sa spécialité et son mode d’exercice, le motif d’appel et son adéquation, la réponse apportée, le délai d’accès au service, le temps de gestion de l’appel, et si la réponse avait évité un passage aux urgences. Un rappel de chaque appelant permettait de recueillir les caractéristiques démographiques et professionnelles de l’appelant, et les données concernant l’appel et le service d’assistance.
Soixante-trois journées ont été évaluées et 276 appels identifiés. Les 237 appelants identifiés étaient majoritairement de sexe féminin (54 %, n = 93), avec un âge moyen de 46 ans, diplômés de la faculté de Nantes (65 %, n = 86), exerçant en médecine générale ambulatoire (69 %, n = 164) en Loire-Atlantique (82 %, n = 176) depuis une durée moyenne de 15 ans. Les appels étaient principalement liés à des difficultés diagnostiques (61 %, n = 166) concernant des motifs cliniques (57 %, n = 155). Un avis téléphonique seul était le principal type de réponse (56 %, n = 147) et un passage aux urgences était évité pour 17 % des appels.
Le fonctionnement du service d’assistance téléphonique apparaît en adéquation avec ses missions et semble faciliter la prise en charge des patients plaidant pour la mise en place de structures similaires dans d’autres services. Des améliorations doivent être apportées en termes d’information, de disponibilité et de formation.