La qualité du sommeil a été évaluée selon le l’Index de Qualité de Sommeil de Pittsburgh (PSQI), la qualité de vie selon l’index de Karnovsky et la dépression selon l’échelle d’évaluation Hospital Anxiety and Depression scale (HAD).
<h4 id="absSec_3">Résultatsh4>L’étude a concerné 51 patients, le sex-ratio H/F était de 2,4. L’âge moyen des patients était de 49,38 ans. La durée moyenne en dialyse de 83,08 mois. La prévalence des troubles du sommeil était de 64,7 % selon un score PSQI > 6. La qualité subjective du sommeil était assez bonne dans 47,1 % des cas et assez mauvaise dans 21,6 % des cas. La durée d’endormissement était supérieure à 30 minutes dans 58,9 % des cas. La durée moyenne de sommeil était de 5 heures la durée moyenne passée au lit était de 9 heures. L’efficacité du sommeil était évaluée à 67,4 % en moyenne. Le score moyen de Karnovsky était de 81,1 % et 50 % de nos patients avaient un score > 90 %. Une symptomatologie dépressive et/ou anxieuse était retrouvée chez 58,8 % des patients et était probable dans 19,6 % des cas. La corrélation entre l’échelle de dépression et le score de Karnovsky était significatif (p = 0,005).
<h4 id="absSec_4">Discussionh4>La prévalence des troubles du sommeil est importante dans la population des hémodialysés. Ces troubles s’expriment de différentes façons. Il n’a pas été objectivé de corrélation entre les troubles du sommeil et la qualité de vie ou encore la dépression chez nos patients. Mais la corrélation significative retrouvée entre la dépression et la qualité de vie semble logique.
<h4 id="absSec_5">Conclusionh4>Une prise en charge globale des patients en hémodialyse doit passer par une meilleure appréciation de leur santé mentale. Le dépistage précoce des symptômes en relation avec des troubles du sommeil ou encore dépressifs et anxieux doivent être pris en charge précocement afin d’assurer une qualité de vie adéquate au patient.