文摘
Il est largement reconnu que l’asthme en général et l’asthme professionnel (AP) en particulier sont très influencés par les facteurs psychogènes. En revanche, l’impact de la maladie asthmatique sur la fonction émotive est moins étudié. L’objectif de notre étude est d’étudier l’impact de l’AP indemnisé sur le domaine de la fonction émotive et de rechercher les différents facteurs associés à une fonction émotive altérée.MéthodesIl s’agit d’une étude descriptive transversale incluant 106 cas d’asthme professionnel indemnisés par la Caisse nationale d’assurance maladie au centre tunisien. Les patients ont été recontactés pour répondre à un questionnaire inspiré questionnaire de qualité de vie des personnes asthmatiques (Asthma Quality of Life Questionnaires « AQLQ ») et centré sur la fonction émotive.RésultatsLe score moyen pour le domaine « fonction émotive » était de 3,39 ± 1,02. Dans 81,2 % des cas, les salariés avaient une mauvaise fonction émotive (score < 4). Les paramètres de domaine les plus trouvés étaient « l’inquiétude assez souvent à tout le temps d’avoir de l’asthme » dans 70,8 % des cas et « la peur assez souvent à tout le temps de ne pas avoir les médicaments de l’asthme sous la main » dans 58,5 % des cas. L’étude analytique n’a pas montré une association significative avec l’âge, le genre, l’antécédent personnel d’atopie, le secteur d’activité, l’ancienneté de poste, les séquelles indemnisées, le taux d’IPP et le maintien de travailleur au même poste de travail.ConclusionIl semblerait que la relation asthme et fonction émotive évolue selon un modèle de cercle vicieux, autant le stress peut être un facteur déclenchant des crises, autant l’asthme en soit semble altérer la qualité de vie sur le plan émotionnel. Des études plus poussées pour comparer asthme professionnel et asthme non professionnel sont indiquées.