文摘
Les personnes vivant avec une maladie grave, potentiellement mortelle, sont confrontées brutalement à l’angoisse de mort, et plus précisément à l’angoisse du temps du mourir ; le temps devient comme un objet contenant, accueillant dans son creux le vide de la mort. À partir d’une situation clinique et en s’appuyant sur un éclairage sociologique et philosophique, nous tenterons de comprendre comment il est possible chez une patiente de faire du temps un mécanisme de défense la protégeant de l’angoisse de mort.