– de comparer la technique classique avec la technique utilisant le viseur 3D ;
– d’évaluer la capacité à partager ce viseur avec la communauté orthopédique.
Vingt coudes de cadavres frais.
Chaque coude a été complètement déstabilisé puis un FEAC a été implanté en utilisant soit la technique classique soit le viseur 3D. Pour chaque pose on a évalué la durée de la procédure, l’irradiation, la mobilité passive finale du coude, la cinématique du coude, la divergence des axes du coude et du FEAC à l’aide de reconstructions tomodensitométriques. Afin d’évaluer la capacité de partage de ce viseur avec la communauté orthopédique, deux autres chirurgiens ayant des expériences variées avec les FEAC ont commandé l’impression du viseur 3D et réalisé le protocole décrit ci-dessus.
La technique avec le viseur 3D a montré une supériorité sur la technique classique en termes de durée de procédure, d’irradiation, de mobilité passive finale du coude, de cinématique du coude et d’alignement des axes du FEAC et du coude. Le viseur a été commandé sur un site d’impression 3D pour un prix de 160 € et a été livré dans un délai de 10 j à chaque chirurgien. Chacun a pu réaliser la pose de 4 FEAC considérée comme satisfaisante.
La technique basée sur le viseur 3D permet un excellent alignement géométrique des axes du FEAC et du coude en s’affranchissant des limites de la technique à main levée. Le libre accès au fichier 3D, la démocratisation de l’impression 3D et le faible coût du viseur permettent son partage avec la communauté orthopédique.
Nous l’utilisons maintenant en routine pour la prise en charge des instabilités du coude.