C’est une étude prospective sur une période de 2 ans. Quinze dossiers ont été recensés. Sur le plan méthodologique, on a étudié : les antécédents familiaux de diabète, d’HTA et de dyslipidémie ; l’index de masse corporelle, l’HTA, le diabète sucré ou les troubles de la tolérance glucidique et la dyslipidémie chez ces patients.
La moyenne d’âge est de 43 ans (20–63) avec un sex-ratio(H/F) = 0,33. L’ancienneté de la maladie au moment du diagnostic était en moyenne de 7 ans. Les antécédents familiaux étaient de 13,3 % de diabète sucré et de cardiopathie.
Un IMC pathologique a été objectivé dans 52 % des cas ; 40 % de ces patients ont été en pré-diabète, 46,7 % sont des diabétiques et 30, 7 % ont une dyslipidémie. Par ailleurs, 15,4 % de nos patients sont hypertendus.
L’intolérance au glucose et le diabète avec insulinorésistance sont des complications fréquemment rencontrées chez les acromégales. Le rôle de l’insulinorésistance, mais aussi de la dysfonction β pancréatique a été invoquée dans la pathogénie des perturbations du métabolisme glucidique secondaire à l’excès chronique de la GH.
Environ 84, 6 % dans notre série de cas présentent des troubles métaboliques. Le retard diagnostic et thérapeutique peut aggraver, voir même entraîner le décès du patient. Après guérison chirurgicale, l’évolution du diabète et/ou de l’intolérance glucosée est le plus souvent favorable.