spar0010">Ont été incluses l'ensemble des patientes ayant développé un DG entre 2011 et 2013 dans la maternité du CHU de la Conception. Ces patientes ont ensuite été séparées en 2 groupes : « diagnostic précoce » sur glycémie à jeun(GAJ) ou « diagnostic tardif » après 24SA sur GAJ ou hyperglycémie provoquée orale(HPO) pathologique. Le critère de jugement principal était la survenue de complications maternelles ou fœtales : prématurité, prééclampsie, macrosomie, souffrance fœtale, malformations ou hypoglycémie néonatale.
spar0015">Du 1<sup>ersup> Janvier 2011 au 31 Décembre 2013, 911 patientes ont été incluses, 261 dans le groupe précoce et 612 dans le groupe tardif. La prévalence du DG dans notre centre était de 10 %. Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative en termes de risque global de complications materno fœtales (41 % versus 41,7 %, p = 0,85) En revanche, lors de l'analyse de chaque complication, nous avons mis en évidence un risque significativement plus important de malformations dans le groupe diagnostic tardif (1,1 % versus 4,6 %, p = 0,012). Après exclusion des patientes diagnostiquées tardivement dont la GAJ au premier trimestre n'était pas disponible ou n'avait pas été faite, il n'existait plus de différence significative en termes de malformation dans nos 2 groupes. La prévalence du diabète de type 2 méconnu était de 10,6 % dans notre population, leur pronostic n'était pas différent des autres DG.
spar0020">Le résultat principal de notre analyse est qu'un DG objectivé avant 24SA n'entraine pas significativement plus de risque de complications materno fœtales qu'un DG classique diagnostiqué après 24SA sur HPO. Ces résultats sont similaires à ceux de l'étude américaine menée par Marisa L. Alunni en 2015 qui comparait le prévalence du DG et le pronostic fœtal selon la méthode et le terme du diagnostique.