Colibri-BPCO : le poids des déterminants symptomatiques dans la classification GOLD

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• 作者：E. Kelkel¹ ; ^{Eric.Kelkel@ch-metropole-savoie.fr" class="auth_mail" title="E-mail the corresponding author} ; P. Andujar² ; F. Herengt³ ; C. Pison⁴ ; C. Jeanjean⁵ ; J. Pernot¹ ; C. Marquette⁶ ; B. Aguilaniu⁷
• 刊名：Revue des Maladies Respiratoires
• 出版年：2016
• 出版时间：January 2016
• 年：2016
• 卷：33
• 期：supp_S
• 页码：A20
• 全文大小：102 K

文摘

La nouvelle classification GOLD 2011 tend à élargir les critères de sévérité de la BPCO au-delà de la dégradation du VEMS, en introduisant des scores de qualité de vie (CAT) et de dyspnée (MRC) et la notion d’exacerbations fréquentes (≥ 2/an). Les 4 sous-groupes (ABCD) permettent de repérer la fréquence des patients peu ou très affectés par les symptômes en fonction de la sévérité du TVO et de la fréquence des exacerbations. Cependant, les bornes choisies pour ces questionnaires influencent la répartition (Figure 1).

Méthodes

Nous avons voulu apprécier l’influence des déterminants symptomatiques sur la constitution des sous-groupes A, B, C, D en faisant varier les bornes des questionnaires CAT, MRC, et DIRECT (dyspnée liée aux activités) dans une population de 777 patients issus de l’observatoire web Colibri-BPCO (n = 2300 patients).

Résultats

L’utilisation d’un questionnaire de dyspnée plus détaillé (DIRECT) ne change pas la proportion des sous-groupes. La borne de CAT à 10 ne semble pas pertinente chez cette population française. Une borne du CAT à 14 (et non à 10) permet de retrouver les proportions des sous-groupes définis par le MRC.

Conclusion

Le choix des scores utilisés pour établir une classification nécessite de vérifier si au-delà des proportions globales, le nombre et les caractéristiques des patients varient d’un sous-groupe à un autre.