Auto-anticorps spécifiques et auto-anticorps associés des myosites dans les syndromes de chevauchement et les dermatopolymyosites primitives : intérêt pour la classification clinique : étude rétrospective transversa
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文摘

Résumé

Objectif

Cette étude a pour objectif d’évaluer la prévalence des différents auto-anticorps spécifiques des myosites et des auto-anticorps associés aux myosites, leur relation avec la symptomatologie clinique, l’évolution de la maladie et la réponse au traitement chez 169 patients hongrois atteints de myopathie inflammatoire idiopathique.

Méthodes

Cette étude porte sur les sérums de 130 patients atteints de myosites primitives et de 39 patients atteints de myosites présents dans des syndromes « de chevauchement » comprenant la sclérodermie systémique (13), la polyarthrite rhumatoïde (12), le lupus érythémateux systémique (cinq) et le syndrome de Goujerot-Sjögren (neuf) ont été étudiés. Les anticorps antinucléaires, les anticorps associés à la sclérodermie (anti-centromère, anti-topoisomérase I), les anti-Jo-1, anti-PL-7, anti-PL-12, anti-Mi-2, anti-SRP et anti-PM-Scl, anti-Ku, anti-SS-A, anti-SS-B, anti-U1snRNP. Les résultats ont été corrélés aux signes cliniques, à l’évolution de la maladie et à la réponse au traitement chez les patients souffrant de myosites de chevauchement en comparaison aux patients atteints de myosites primitives.

Résultats

Une autre connectivite était présente chez 23,1  % des patients. Des anticorps associés aux myosites ont été retrouvés chez 8,5  % des patients atteints apparemment de myosites primitives, permettant de reclasser 11 patients de la cohorte diagnostiqués myosites primitives (23  % vs 29,6  % ), en myosites de « chevauchement » selon les nouveaux critères de classification diagnostique. La polymyosite était la forme la plus fréquente des myosites « de chevauchement » (87,2  % ), tandis que la sclérodermie était la connectivite la plus fréquemment associée (33,3  % ). Les ANA étaient positifs chez 25,4  % des myosites primitives et chez 61,5  % des myosites « de chevauchement ». Dans l’ensemble, 39,6  % des patients avec myosites (n = 67) avaient des auto-anticorps, les plus fréquents étant les anticorps anti-Jo-1 (18,3  % ) corrélés à une évolution polycyclique de la maladie.

Conclusion

La prise en compte des anticorps spécifiques des myosites et des anticorps associés aux myosites dans les nouveaux critères diagnostiques des myopathies inflammatoires est très importante. Elle permet d’affiner la classification des myosites et de proposer des thérapeutiques spécifiques en fonction du type de myosite.

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