Il s’agit d’une étude prospective, transversale effectuée sur 50 patients diabétiques insulino-traités âgés soit de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans avec au moins une autre pathologie associée au diabxe8;te.
L’âge moyen de nos patients est de72,27 ± 5,57 ans. Tous sont diabétiques de type 2 devenus insulino-nécessitants. L’ancienneté moyenne du diabxe8;te est de17,06 ± 5,61 ans. 84 % des patients sont analphabxe8;tes et 10 % vivent seuls. 36 % seulement des patients sont autonomes quant à l’injection d’insuline au moyen d’une seringue et 64 % ont recours à une tierce personne qui est soit la famille (58 % ), un infirmier (4 % ) ou un membre du voisinage (2 % ). La principale difficulté se rencontre pour les mélanges d’insuline particulixe8;rement en présence de rétinopathie (26 % ).
L’auto-surveillance glycémique est faite par 22 % des patients et l’auto-ajustement des doses par 12 % des patients. 42 % rapportent des épisodes hypoglycémiques symptomatiques significativement plus fréquents chez les patients aux antécédents d’Accident vasculaire cérébral (p = 0,032), d’insuffisance rénale (p = 0,049) et d’insuffisance cardiaque (p = 0,011).
Les principaux problxe8;mes posés par nos patients âgés analphabxe8;tes traités par insuline sont la dépendance vis-à-vis de l’entourage pour l’injection d’insuline et l’absence d’auto-contrôle et d’auto-ajustement du traitement chez des patients souvent polypathologiques. Le recours à une éducation spécifique de cette population et aux stylos injecteurs d’insuline pourrait résoudre en partie ces problxe8;mes.