d="spar0010">Identifier les caractéristiques cliniques et les données électriques du SCC des patients diabétiques par rapport aux patients n’ayant pas d’antécédents de pathologies endocriniennes ni métaboliques.
d="spar0015">Il s’agit d’une étude rétrospective de type cas-témoin menée au service d’explorations fonctionnelles du CHU Habib Bourguiba de Sfax durant l’année 2013 colligeant 324 patients (34 diabétiques et 290 témoins n’ayant pas d’antécédents de pathologies endocriniennes ni métaboliques) dont l’électroneuromyogramme a objectivé un SCC uni- ou bilatéral. La sévérité de l’atteinte électrique a été classée selon l’échelle électrophysiologique de l’Association américaine des pathologies neuromusculaires et de l’électrodiagnostic.
d="spar0020">L’âge moyen était plus avancé chez le groupe des diabétiques (55,8 ± 11,9 vs 49,5 ± 9,7 ans) (p < 0,05). La prédominance féminine a été notée dans les 2 groupes (97 % et 95 %). Il n’existait pas de différence significative entre les pourcentages des patients présentant un SCC bilatéral dans les deux groupes (71 % vs 77 %). Le pourcentage des SCC classés électriquement comme sévères était significativement plus élevé pour le groupe des diabétiques (63,8 % vs 43,1 %).
d="spar0025">Le diabète est considéré comme un facteur de risque du SCC. Ceci peut être expliqué par l’augmentation de la pression osmotique résultant de l’accumulation de sorbitol en intracellulaire, entraînant un œdème et une dégénérescence hydropique. Le pourcentage élevé des SCC bilatéraux renforce cette hypothèse. L’âge avancé et la durée d’évolution du diabète peuvent expliquer la fréquence élevée des SCC sévères.
d="spar0030">Le SCC associé au diabète présente certaines caractéristiques cliniques et électriques particulières (âge plus avancé, fréquence élevée des formes sévères avec atteinte axonale sensitive et/ou motrice).