Un questionnaire anonyme a 茅t茅 propos茅 脿 la population d茅tenue du Centre P茅nitentiaire de Liancourt. Les questions abordaient la consommation de drogues avant et pendant l鈥檌ncarc茅ration, la connaissance du statut s茅rologique concernant le virus de l鈥檌mmunod茅ficience humaine (VIH) et les h茅patites B et C, la prise d鈥檜n traitement de substitution aux opiac茅s et l鈥檃vis concernant la mise en place de programmes d鈥櫭ヽhanges de seringues et kits sniff.
Trois cent quatre-vingt-et-un (54,4聽%) des 700聽personnes d茅tenues ont r茅pondu聽; 60,1聽%des r茅pondants consommaient au moins une drogue avant incarc茅ration et 43,6聽%des r茅pondants consommaient au moins une drogue durant leur incarc茅ration. Le cannabis 茅tait la drogue la plus consomm茅e avant et pendant l鈥檌ncarc茅ration. 脌 peine la moiti茅 des r茅pondants d茅claraient conna卯tre leur statut s茅rologique concernant le VIH et les h茅patites B et C. Plus de 10聽%des r茅pondants d茅claraient 锚tre int茅ress茅s par la mise en place de programmes d鈥櫭ヽhanges de seringues ou kits sniff.
La prison concentre les usagers de drogue et elle ne constitue pas un outil r茅pressif efficient de la r茅duction des risques. Les strat茅gies mises en place par l鈥橴CSA du Centre P茅nitentiaire de Liancourt n茅cessitent des adaptations qui justifient un d茅veloppement des moyens sanitaires.