Les formes rhinoc茅r茅brales et pulmonaires pr茅dominent, li茅es au mode de contamination a茅rien par les spores. Les atteintes digestives, cutan茅es et polyvisc茅rales sont moins fr茅quentes.
Les principaux facteurs favorisants sont l鈥檌mmunod茅pression et l鈥檃cidoc茅tose diab茅tique.
Un cas de mucormycose pulmonaire fatale et deux cas de colonisation illustrent 脿 la fois l鈥檈xtr锚me gravit茅 de cette pathologie et les difficult茅s diagnostiques auxquelles le praticien est confront茅. Le caract猫re ubiquitaire des germes rend fr茅quentes les colonisations ; par ailleurs, la symptomatologie mime volontiers l鈥檃spergillose pulmonaire invasive. Seule l鈥檃nalyse anatomopathologique et mycologique de biopsies permet d鈥檃ffirmer le diagnostic de mucormycose. Ces donn茅es contrastent avec la n茅cessit茅 d鈥檜ne prise en charge th茅rapeutique rapide, associant d茅bridement chirurgical, amphot茅ricine B et contr么le de la pathologie sous-jacente.
Le taux de l茅talit茅 reste malheureusement tr猫s 茅lev茅, de 50 脿 80%dans les s茅ries publi茅es.
L鈥檈spoir se porte actuellement vers de nouvelles perspectives th茅rapeutiques avec le posaconazole. En revanche, l鈥檌nefficacit茅 du voriconazole et des 茅chinocandines, de plus en plus employ茅s 脿 vis茅e anti-aspergillaire, soul猫ve la question d鈥檜ne 茅mergence des mucormycoses par effet de s茅lection.