Vingt-cinq m茅decins g茅n茅ralistes ont particip茅 脿 des entretiens semidirectifs au cours desquels ils s鈥檈xprimaient sur la pr茅vention de l鈥檕ubli de pilule et de ses cons茅quences.
Une majorit茅 de m茅decins (12/20) affirmait savoir que les femmes oublient souvent leur pilule. Pourtant, ils 茅taient nombreux 脿 constater que l鈥檕ubli 茅tait rarement un motif d鈥檃ppel ou de consultation. En termes de pr茅vention, lors de la prescription initiale, les m茅decins insistaient sur la technique de prise de la pilule (14/25), l鈥檌nformation sur la conduite 脿 tenir en cas d鈥檕ubli (22/25), leur disponibilit茅 t茅l茅phonique (12/25) et la pr茅sence d鈥檌nformations sur les notices (16/25). Mais cinq seulement citaient l鈥檌mportance de l鈥檌mplication de la femme dans le choix de sa contraception. Lors du renouvellement, ils n鈥櫭﹖aient que neuf sur 25聽脿 interroger leurs patientes quasi syst茅matiquement sur l鈥檈xistence d鈥檜n d茅faut d鈥檕bservance et huit 脿 les informer de nouveau. En cas de demande de conseil suite 脿 un oubli, seuls deux m茅decins sur 25聽avaient une pratique conforme aux recommandations de la Haute Autorit茅 de Sant茅 (HAS).
L鈥檃ttitude de certains m茅decins d茅coule d鈥檜n manque de connaissance ou de savoir-faire en mati猫re de contraception primaire et/ou d鈥檜rgence. Il semble donc indispensable de favoriser une formation des praticiens qui s鈥檃ttache 脿 r茅pondre 脿 leur attente et leurs besoins. Par ailleurs, la femme doit 锚tre au centre de la d茅cision en mati猫re de contraception afin d鈥檈n am茅liorer l鈥檕bservance et par l脿 m锚me l鈥檈fficacit茅.