Introduction
Les
patients les
plus rebelles 脿 la
prise en charge en consultation b茅n茅ficient d鈥檜ne structure d鈥檋os
pitalisation com
pl猫te
pour l鈥櫭﹙aluation et le traitement des douleurs chroniques. Dans cette
po
pulation nous avons voulu conna卯tre l鈥檌ncidence de ces ant茅c茅dents graves et leur influence sur le devenir imm茅diat.
Mat茅riel et m茅thode
<
p>Durant quatre mois, tous les
patients (48 cas) hos
pitalis茅s ont 茅t茅 inclus dans cette enqu锚te. Gr芒ce au dossier, aux entretiens du m茅decin
psychiatre, des
psychologues, des infirmi猫res et des m茅decins algologues, une fiche de recueil des ant茅c茅dents de violence et de s茅vices a 茅t茅 rem
plie en m锚me tem
ps que des donn茅es sociologiques et des r茅sultats de l鈥檋os
pitalisation.
R茅sultats
<
p>L鈥檌ncidence globale des traumatismes de l鈥檈nfance est de 62%. Parmi ces
patients, nous relevons : 10%d鈥檃bus sexuels, 33%de violences
physiques autres, et 57%de traumatismes uniquement
psychiques. Cette r茅
partition est similaire chez la femme et l鈥檋omme mais il y a 63%de femmes et 37%d鈥檋ommes atteints
par ces ant茅c茅dents. Vie sociale :
patients avec ant茅c茅dents seulement 20%sont en activit茅, 57%en arr锚t maladie et sans ant茅c茅dents 34%sont actifs, 33%en arr锚t maladie.<
p>Am茅lioration 脿 la sortie de l鈥檋os
pitalisation:
- -
- <p id="">patients traumatis茅s : 87%sont am茅lior茅s ;
- -
- <p id="">patients non traumatis茅s 78%am茅lior茅s (diff茅rence significative).
Conclusion
<
p>Cette 茅tude montre que les ant茅c茅dents d鈥檃bus sexuels sont moins fr茅quents que ce que les 茅tudes avancent. Le co没t social est fortement accru chez les
patients avec s茅vices mais une
prise en charge dans une unit茅 douleur d鈥檋os
pitalisation com
pl猫te est significativement
plus efficace dans le court terme que chez les
patients exem
pts de s茅vices.