Les m茅decins g茅n茅ralistes consid猫rent la prise en charge du diab猫te de type 2 comme partie int茅grante de leur activit茅. Ils adressent tardivement leurs patients aux diab茅tologues, en majorit茅 脿 un niveau d鈥橦bA<sub>1csub> de 9%. Les principaux freins 脿 ce recours sont un doute sur la valeur ajout茅e des diab茅tologues, les difficult茅s 脿 obtenir un rendez-vous et la crainte de perdre leur patient. Les diab茅tologues reprochent aux m茅decins g茅n茅ralistes de ne pas 锚tre assez conscients des risques d鈥檜ne HbA<sub>1csub> entre 7 et 9%pendant des ann茅es; ils se sentent per莽us essentiellement comme des intensificateurs th茅rapeutiques et urgentistes dont les missions essentielles seraient d鈥檌nstaurer l鈥檌nsulinoth茅rapie et de g茅rer les complications. Bien que g茅n茅ralistes et diab茅tologues s鈥檃ccordent sur la n茅cessit茅 d鈥檜ne meilleure communication, il existe un sentiment de concurrence entre eux plut么t que de r茅elle compl茅mentarit茅.
Ce manque de concertation ainsi que la n茅cessit茅 de g茅rer au mieux une ressource sp茅cialis茅e relativement r茅duite par rapport au nombre croissant de diab茅tiques sugg猫rent qu鈥檌l est n茅cessaire de rechercher des solutions afin d鈥檕ptimiser la coop茅ration entre m茅decins g茅n茅ralistes et diab茅tologues.