Une fiche st茅r茅otyp茅e a 茅t茅 茅tablie pour chaque patient ; 994 dossiers ont 茅t茅 analys茅s, 961 ont 茅t茅 retenus. Les param猫tres 茅tudi茅s ont 茅t茅 la pr茅valence, l鈥櫭e par tranches de 10 ans, le sexe, la r茅partition mensuelle, les 茅tiologies traumatiques, les types de l茅sion par secteurs faciaux, les associations morbides et le d茅lai de prise en charge.
La moyenne mensuelle 茅tait de 80 traumatis茅s re莽us en urgence. Le pic p茅riodique se situait en juillet avec 97 patients. 65,6%des patients 茅taient hospitalis茅s en chirurgie maxillo-faciale. L鈥檌ncidence 茅tait la plus 茅lev茅e dans la tranche d鈥櫭e de 21 脿 30 ans (25,4%). Il y avait 2,7 hommes pour une femme. Les 茅tiologies traumatiques 茅taient par ordre d茅croissant le sport (25,8%), les accidents de la voie publique (23,1%), les accidents domestiques (17,6%), les agressions (3,4%), les accidents de travail (3,4%), les morsures (3,2%). Les accidents de montagne repr茅sentaient 10,5%de tous les traumatismes et 40,7%des accidents de sport, 95%se produisaient aux sports d鈥檋iver. Il y avait 65,5%de fractures et 34,5%de l茅sions des parties molles isol茅es. Des l茅sions associ茅es se retrouvaient chez 33,6%des patients. 67,2%des bless茅s ont 茅t茅 trait茅s en urgence et 86,9%avant le cinqui猫me jour post-traumatique.
L鈥檌ncidence r茅gionale des traumatismes faciaux se manifeste par un recrutement avant tout sportif. Les sports de glisse dominent le recrutement hivernal. Ce n鈥檈st pas le cas d鈥檃utres s茅ries (canadiennes ou australiennes) dans lesquelles le sport ne vient qu鈥檈n troisi猫me ou quatri猫me position. Ce recrutement explique que la population la plus touch茅e est celle des 20 脿 30 ans. La comparaison avec nos deux 茅tudes pr茅c茅dentes montre une recrudescence pr茅occupante des accidents de ski. La grande proportion (33,6%) de l茅sions associ茅es t茅moigne de la violence des chocs. Les 1 035 fractures sont dues 脿 des chocs frontaux dans 77%des cas. Les 31 morsures ont 茅t茅 inflig茅es 脿 des enfants dans 82%des cas. Une organisation sp茅cifique du CHU de Grenoble r茅servant des plages de bloc op茅ratoire pour la traumatologie hivernale a permis de traiter la grande majorit茅 des bless茅s dans les premiers jours post-traumatiques.