Six cents questionnaires ont 茅t茅 distribu茅s au cours de deux congr猫s fran莽ais en 2009. Ils portaient sur les caract茅ristiques des praticiens (芒ge, sexe, activit茅, lieu d鈥檈xercice, pratique de la chirurgie vulvaire, nombre de cancers diagnostiqu茅s et trait茅s par an personnellement et par structure) et sur la pathologie 茅tudi茅e (bilan pr茅op茅ratoire, techniques chirurgicales, traitements adjuvants). Trois cas cliniques 茅taient propos茅s en fin de questionnaire.
Le taux de r茅ponse aux questionnaires a 茅t茅 de 17聽%(n = 102). Seule la moiti茅 (52,9聽%) des praticiens prenait en charge des cancers vulvaires聽et parmi eux, 83,2聽%moins de cinq cancers par an. Dans 87,4聽%des cas, moins de dix cancers par an 茅taient pris en charge dans leur 茅tablissement. Seuls 8,7聽%des praticiens ont r茅pondu conform茅ment aux r茅f茅rentiels pour les trois cas cliniques. Le taux de conformit茅 茅tait de 80,5聽%pour le cas clinique A, les autres cas cliniques B et C obtenant respectivement 63,7聽%et 22,5聽%de r茅ponses conformes. Il n鈥檃 pas 茅t茅 mis en 茅vidence de diff茅rence significative entre la conformit茅 des r茅ponses et l鈥櫭e des praticiens, leur exp茅rience, leur lieu de travail et le nombre de cancers pris en charge par an personnellement ou dans la structure d鈥檈xercice.
Malgr茅 les limites des 茅tudes bas茅es sur les r茅ponses volontaires 脿 un questionnaire, il appara卯t que la prise en charge du cancer de la vulve n鈥檈st pas en conformit茅 avec les r茅f茅rentiels posant le probl猫me de leur diffusion ainsi que le recours 脿 de centres experts.