文摘
| ReferencesReferences
R¨¦sum¨¦
Quelques membres de l¡¯¨¦quipe de l¡¯USP de XXX, quatre infirmi¨¨res, une aide-soignante, la psychologue et un m¨¦decin ont men¨¦ une r¨¦flexion sur les rituels entourant la toilette mortuaire. Pourquoi avoir choisi de r¨¦fl¨¦chir ¨¤ cette question?? Au centre hospitalier de XXX, lorsqu¡¯un patient d¨¦c¨¨de, ce sont les soignants qui restent en premi¨¨re ligne pour s¡¯occuper de lui et accompagner la famille. Cet aspect est notable. En effet, dans les grands ¨¦tablissements hospitaliers, une fois le d¨¦c¨¨s constat¨¦, les corps sont conduits ¨¤ la chambre mortuaire o¨´ les derniers soins sont r¨¦alis¨¦s. En revanche, ¨¤ XXX, cette toilette est faite par un bin?me aide-soignante/infirmi¨¨re ou, plus souvent, aide-soignante/aide-soignante. ¨¤ l¡¯USP, c¡¯est le bin?me aide-soignante/infirmi¨¨re qui s¡¯en charge. Il y a quatre mois, le m¨¦decin responsable de l¡¯USP et la psychologue se sont pos¨¦ la question d¡¯inclure les proches dans ce soin ultime. Or, faire une toilette mortuaire n¡¯est pas un soin anodin. En majorit¨¦, cette id¨¦e a choqu¨¦. N¨¦anmoins, quelques infirmi¨¨res et aides-soignantes y avaient d¨¦j¨¤ song¨¦. Ce moment a ¨¦t¨¦ le point de d¨¦part d¡¯une r¨¦flexion sur les fonctions d¡¯une toilette mortuaire, sur ses significations, sur les diff¨¦rentes mani¨¨res de la r¨¦aliser, sur le v¨¦cu des soignants, sur la possibilit¨¦ d¡¯y inclure la famille et les proches?Un mat¨¦riel important a ¨¦t¨¦ r¨¦colt¨¦. La recherche s¡¯est r¨¦v¨¦l¨¦e fructueuse et les ¨¦changes riches. Cependant, de mani¨¨re ¨¤ pr¨¦senter un discours pertinent, le propos se limite ¨¤ r¨¦pondre aux questions suivantes. Comment appr¨ºtait-on les morts en Basse-Bretagne au d¨¦but du xxe si¨¨cle?? Comment proc¨¨de-t-on aujourd¡¯hui ¨¤ l¡¯h?pital?? Inviter les proches ¨¤ participer est-il susceptible de favoriser le travail de deuil?? Quels sont les int¨¦r¨ºts et les limites?? Quelles seraient les conditions d¡¯un bon partage de ce rituel??
