Fréquence et facteurs de risque des hypoglycémies iatrogènes chez le diabétique de type 2
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文摘
Le diabète est une maladie chronique avec une incidence et une prévalence en ascension permanente dans le monde. L’hypoglycémie représente l’effet indésirable majeur des médicaments antidiabétiques en particulier les insulines et les insulino-sécrétagogues. Rares sont les études d’observation en vie réelle sur les hypoglycémies iatrogènes chez le diabétique de type 2.Matériels et méthodeIl s’agit d’une étude observationnelle transversale dont l’objectif principal est de déterminer la fréquence des hypoglycémies iatrogènes chez les patients diabétiques de type 2 hospitalisés ou consultant à titre externe au niveau du service d’endocrinologie. L’évaluation a été basée sur le recueil des hypoglycémies rapportées : survenues au cours des 6 derniers mois pour les hypoglycémies légères à modérées ou au cours des 12 derniers mois pour les hypoglycémies sévères. Les hypoglycémies retenues sont celles qui répondent à la définition de l’ADA associée au critère d’amélioration après administration de glucose ou de glucagon. Les facteurs de risque sociodémographiques (âge, sexe, niveau d’étude, situation socioéconomique) et cliniques (ancienneté du diabète, comorbidité, traitements antidiabétiques et traitements associés) ont été analysés par un test de contingence Chi2 avec un risque alpha inférieur à 5 %.Résultats et discussionAu total, 141 patients diabétiques de type 2 ont été inclus dans l’étude avec une moyenne d’âge de 59,3 ans et un sexe ratio H/F de 0,64. Les patients étaient traités par des antidiabétiques oraux (ADO) seuls (45,4 %), insuline seule (20,6 %) ou ADO associés à l’insuline (34 %). Soixante et onze patients (50,4 %) ont rapporté au moins un incident d’hypoglycémie qui a été objectivée par une GAD inférieure à 0,7 g/l seulement chez neuf patients soit 6 % d’hypoglycémies confirmées. Dix-sept patients (12,1 %) ont rapporté la survenue d’hypoglycémie sévère ayant nécessité chez six patients l’admission au service des urgences et l’administration de glucagon ou de sérum glucosé. Des résultats similaires ont été décrits dans les travaux de Gilet et al. ainsi que par Jodar-Gimeno et al. Une corrélation a été établie entre la présence d’handicap physique (p = 0,029), l’ancienneté du diabète (p = 0,035) et la survenue d’hypoglycémie. Par ailleurs, une forte corrélation a été retrouvé avec la présence de micro angiopathie (p = 0,006). Ceci pourrait être expliqué par l’impact des complications dégénératives comme la neuropathie diabétique sur la perception des signes de l’hypoglycémie notamment les signes adrénergiques.ConclusionPlus fréquentes et plus connues pour le diabète de type 1, les hypoglycémies iatrogènes ont été peu étudiées chez les diabétiques de type 2. Notre étude a révélé que l’hypoglycémie s’avère être un évènement non rare pour le diabète de type 2 et devrait être considérée avec plus d’importance par les praticiens.
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