文摘
Les rhumatismes inflammatoires regroupent plusieurs maladies qui touchent les articulations et les structures périarticulaires. Dans ces maladies, la contribution génétique est souvent inférieure à 50 %, suggérant une large part « environnementale ». Pour évaluer le rôle de la génétique dans ces maladies, les études les plus appropriées sont celles des jumeaux. Quelques études réalisées sur d’importants effectifs de paires de jumeaux monozygotes (MZ) et dizygotes (DZ), dont l’un des deux est atteint de rhumatisme inflammatoire, permettent de tirer des conclusions probantes. C’est surtout le cas pour la spondylarthrite ankylosante et la polyarthrite rhumatoïde. Pour d’autres maladies, cette évaluation reste plus difficile. Nous verrons ici que génétique et environnement sont inextricablement liés et qu’il est faux d’avoir une vision binaire « génétique » ou « environnement ». Il est important de connaître les limites et les biais possibles des études sur les jumeaux pour mieux comprendre le développement de ces maladies complexes que sont les rhumatismes inflammatoires.