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La tuberculose extrapulmonaire peut toucher tous les organes en dehors du poumon, elle présente 30 % à 45 % des cas de tuberculose identifiés en Algérie.MéthodesÉtude rétrospective de 211 cas de tuberculose extrapulmonaire recensés à l’UCTMR d’Alger centre durant 5 ans (2011–2015), l’objectif est l’analyse des particularités épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des TEP.RésultatsL’âge moyen 37,5 ans, prédominance féminine à 60 % (127 femmes, 84 hommes), les localisations les plus fréquentes sont : ganglionnaires à 43,1 % et pleurale à 22,2 %, suivies par les localisations ostéoarticulaire et péritonéale à 4,2 %, mammaire à 3,7 %, miliaire et génitale à 3,3 %, médiastinale à 2,8 %, rénale à 1,8 %, intestinale et péricardique à 1,4 %, cérébroméningées à 0,9 %, pancréatique à 0,4 %. L’IDR à la tuberculine était faite chez 138 cas, positive dans 60 % des cas, le diagnostic de certitude était fait par biopsie dans 60 % des cas, cytologie 25 % des cas, bactériologie 1 % des cas. Le traitement était 2RHZ/4RH dans 90 % des cas avec guérison dans 80 % des cas.ConclusionLa fréquence de la tuberculose extrapulmonaire est en augmentation, elle réalise une difficulté de diagnostic de certitude, et parfois il est difficile d’affirmer la guérison définitive de ces cas, d’où l’intérêt d’une collaboration multidisciplinaire pour améliorer la proportion de cas prouvés, et mieux définir les critères de guérison.
