Relation entre l’activité physique et les capacités d’attention chez l’adolescent : l’étude HELENA

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• 作者：J. Vanhelst¹ ; ² ; ^{jeremy.vanhelst@chru-lille.fr" class="auth_mail" title="E-mail the corresponding author} ; L. B&eacute ; ghin¹ ; ² ; A. Duhamel³ ; Y. Manios⁴ ; C. Leclercq⁵ ; D. Molnar⁶ ; S. De Henauw⁷ ; L. Moreno⁸ ; M. Sjö ; strô ; m⁹ ; K. Widhalm¹⁰ ; F. Gottrand¹
• 刊名：Nutrition Clinique et Métabolisme
• 出版年：2016
• 出版时间：June 2016
• 年：2016
• 卷：30
• 期：2
• 页码：119
• 全文大小：143 K

文摘

L’activité physique est un déterminant important de la santé chez l’enfant et l’adolescent. La cognition intègre mémoire, vitesse de réaction, attention et concentration, ces 2 derniers étant particulièrement important chez l’enfant car indispensables aux processus de compréhension et d’apprentissage. Plusieurs études ont suggéré que l’activité physique améliorait les fonctions cognitives. Le but de notre travail était d’évaluer la relation entre l’activité physique et la capacité d’attention chez des adolescents.

ec_2">Matériel et méthodes

L’étude comprenait 273 adolescents (126 garçons, 147 filles) âgés de 12,5 à 17,5 ans, ayant participé à l’étude HELENA (erref" data-locatorType="url" data-locatorKey="http://www.helenastudy.com/">http://www.helenastudy.com). L’activité physique quotidienne a été mesurée avec un accéléromètre pendant 7 jours. Les adolescents ont réalisé le test D2 qui évalue la capacité d’attention. L’association entre l’activité physique et la capacité d’attention a été étudiée par analyse multivariée après ajustement sur des facteurs de confusion (l’âge, l’indice de masse corporelle et le niveau d’éducation des parents). La méthode des courbes ROC a été utilisée pour déterminer des seuils d’activité physique en fonction de la capacité d’attention.

ec_3">Résultats

Le temps pass&eacute; en activit&eacute; physique mod&eacute;r&eacute;e ou mod&eacute;r&eacute;e &agrave; vigoureuse &eacute;tait positivement corr&eacute;l&eacute; &agrave; la capacit&eacute; d’attention (<em>pem> < 0,05). Un haut niveau d’activit&eacute; physique mod&eacute;r&eacute;e &agrave; vigoureuse &eacute;tait associ&eacute; &agrave; une meilleure capacit&eacute; d’attention, ind&eacute;pendamment des autres variables. Les analyses des courbes ROC ont montr&eacute; que les seuils d’activit&eacute; physique permettant d’avoir un effet positif sur la capacit&eacute; d’attention &eacute;taient sup&eacute;rieurs ou &eacute;gaux &agrave; 41, &agrave; 12, et &agrave; 58 min/j pour l’activit&eacute; physique mod&eacute;r&eacute;e, vigoureuse et mod&eacute;r&eacute;e &agrave; vigoureuse, respectivement.

ec_4">Conclusion

Les r&eacute;sultats de ce travail montrent une association positive entre l’AP et la capacit&eacute; d’attention chez l’adolescent. L’activit&eacute; physique mod&eacute;r&eacute;e &agrave; vigoureuse pourrait am&eacute;liorer les capacit&eacute;s d’attention chez les adolescents, qui est une composante importante de la fonction cognitive. Cela sugg&egrave;re donc que promouvoir l’activit&eacute; physique mod&eacute;r&eacute;e et vigoureuse peut &ecirc;tre b&eacute;n&eacute;fique pour la fonction cognitive de l’adolescent.