D&ea
cute;terminer quels
changements de pratiques ont permis la diminution du taux de
c&ea
cute;sarienne (TC) de 19,2 % en 2003 à 15,5 % en 2012 dans notre CHU de niveau III, tout en v&ea
cute;rifiant l’absen
ce d’augmentation de la morbi-mortalit&ea
cute; n&ea
cute;onatale.
c_2">Matériel et méthodes
Étude rétrospective descriptive incluant l’ensemble des patientes ayant accouché en 2003 et en 2012 dans notre maternité. Les caractéristiques maternelles, obstétricales et néonatales de nos 2 populations ont été comparées. L’analyse des TC a été réalisée selon : (1) la classification de Robson, (2) parmi certaines catégories materno-obstétricales et (3) suivant les indications de césarienne.
c_3">Résultats
La baisse significative du TC concerne le siège (p < 0,05), reflet de notre expérience. Nous avons également réalisé moins de césariennes sur déclenchement du travail (p = 0,04), du fait d’une meilleure sélection des patientes déclenchées. Le TC programmées a également diminué de plus de 3 % sans augmentation des césariennes pendant le travail, traduisant une augmentation des tentatives de voies basses réussies. L’impact du TC réalisées après transfert in utero dans le TC global est lui hautement significatif, puisqu’il a été divisé de près de moitié en 10 ans dans cette population considérée à haut risque de césarienne. Enfin, la baisse du TC n’a pas eu d’effet néfaste sur le devenir néonatal.
c_4">Conclusion
La diminution du TC est possible au sein d’un CHU de niveau III et passe par une discussion quotidienne des dossiers obstétricaux au cas par cas, une acceptation plus ouverte des essais de voie basse et une évaluation permanente des pratiques.