Dialyse péritonéale après échec de transplantation rénale : données issues du Registre de dialyse péritonéale de langue française
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文摘
Le nombre de patients en dialyse après échec de transplantation augmente. La survie des patients et la technique de dialyse semble équivalente entre dialyse péritonéale (DP) et hémodialyse (HD) dans cette situation. Cependant, le niveau de preuve dans la littérature reste actuellement faible.

Matériels et méthodes

Dans cette étude rétrospective et multicentrique, nous avons inclus 328 patients inscrits dans le Registre de dialyse péritonéale de langue française et débutant la DP après échec de transplantation (groupe Tx) entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre 2012. Ils ont été matchés chacun sur le sexe et l’âge à 2 patients en DP sans antécédent de transplantation rénale (groupe témoin). La survie des patients et de la technique de DP ont été analysées.

Résultats

La survie des patients était identique entre les deux groupes (p = 0,34). La durée médiane en DP était plus courte dans le groupe Tx : 17 mois [14–20] contre 21 mois [19–23] dans le groupe témoin (p = 0,003). La cause principale de transfert était liée à une inadéquation de dialyse (p = 0,047). Les 3 variables associées à un risque accru de transfert en HD étaient : l’antécédent d’échec de transplantation (HR = 1,6 [1,30 à 1,95], p < 0,0001), un âge plus jeune (HR = 0,99 [0,98 à 0,99], p = 0,02), et le sexe masculin (HR = 0,76 [0,61 à 0,95], p = 0,01). Concernant la survenue d’infection péritonéale : 43,6 % (n = 143) des patients du groupe Tx vs 40,1 % (n = 263) des patients du groupe témoin ont présenté au moins un épisode d’infection péritonéale (p = 0,32).

Discussion

La survie de patients et le risque d’infection péritonéale sont similaires entre patients avec et sans antécédents de transplantation rénale mais la survie de la technique de DP significativement inférieure dans le groupe de patients avec antécédents de transplantation rénale. En effet, ces patients sont plus transférés en HD comparés aux patients non transplantés. Les causes de ce transfert sont imprécises. Il semble nécessaire de caractériser les patients à haut risque de transfert en HD et d’identifier des facteurs pronostiques péjoratifs pour mieux les préparer à un transfert en HD.

Conclusion

La survie des patients en DP n’est pas influencée par l’antécédent de transplantation rénale. En revanche, la survie de la technique est significativement plus courte chez les patients en DP après échec de transplantation.

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