Introduction
Cer
tains patients diab&#
xe9;tiques de type 1 (DT1) form&#
xe9;s &#
xe0; l’insulinoth&#
xe9;rapie fonctionnelle (IF) se surdosent en insuline et font des hypo
glyc&#
xe9;mies mod&#
xe9;r&#
xe9;es et s&#
xe9;
v&#
xe8;res &#
xe0; r&#
xe9;p&#
xe9;tition met
tant en jeu leur
vie. Ils expliquent cela par une hantise des complications, mais d&#
xe9;cri
vent parfois aussi une « sensation de bien &#
xea;tre » en &#
xe9;
tat d’hypo
glyc&#
xe9;mie. Notre hypoth&#
xe8;se &#
xe9;
tait que ce comportement pou
vait ressembler &#
xe0; de l’addiction, ou bien &#
xe9;
voquer un style de copin
g centr&#
xe9; sur l’&#
xe9;
vitement (refu
ge dans un &#
xe9;
tat second permet
tant d’oublier le stress de la maladie ?).
Patients et méthodes
Étude monocentrique observationnelle de type cas-témoins. DT1. Comparaison groupe (H) faisant des hypoglycémies à répétition (au moins 5 hypoglycémies/semaine et 3 hypoglycémies sévères par an) à groupe contrôle (T). Critères d’inclusion : HbA1c < 8 % , formation à l’IF, plus d’un an de diabète. Critères d’exclusion : clearance < 60 ml/min. Questionnaires UPPS et CISS envoyés à domicile. Entretien téléphonique si patient volontaire.
Résultats
8 patients par groupe. Respectivement groupe (H) et (T) : femme 50 et 50 % ; âge 60 ± 12vs38 ± 8 ; HbA1c 6,4 ± 0, 4vs7.2 ± 0,8 (p = 0.01) ; hypo sévères dans les 6 mois : 3,9 ± 2,7 vs 0. Score « recherche de sensation » moins élevé dans le groupe H (p = 0.03). Coping groupe H d’avantage centré sur l’émotion (p < 0.01), et pas plus sur l’évitement (NS). 5 entretiens/5 groupe H confirment une crainte majeure des complications.
Conclusion
Les DT1 avec HbA1c basse et faisant des hypoglycémies sévères à répétition n’ont pas un comportement de type addictif. Leur style de coping montre qu’ils gèrent le stress en agissant plutôt sur leurs émotions. Leur prise en charge devrait se centrer sur l’anxiété liée à la peur des complications.
