L’objectif princip
al de l’&e
acute;tude est de d&e
acute;crire l
a proportion de p
atients tr
ait&e
acute;s p
ar une
associ
ation de r
adioth&e
acute;r
apie et d’un
an
alogue de l
a LH-RH chez lesquels une modific
ation du tr
aitement hormon
al initi
al (c
astr
ation) est d&e
acute;cid&e
acute;e
au cours des 24 mois suiv
ant son inst
aur
ation.
absSec_2">Matériel et méthode
ar0010">Une étude de cohorte longitudinale de patients traités par analogue de la LH–RH a été menée en France de juillet 2011 à janvier 2015. À l’inclusion et lors des visites de suivi tous les six mois, les données démographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques ont été recueillies ainsi que toute modification du traitement hormonal.
absSec_3">Résultats
ar0015">Au total, les dossiers de 891 étaient évaluables à 24 mois. À l’inclusion, le traitement hormonal était indiqué pour rechute biochimique (21,4 %), pour un cancer métastatique (24,2 %), pour une tumeur localement évoluée sans traitement local prévu (20,6 %) ou en situation adjuvante à la radiothérapie (31,6 %). Dans ce dernier groupe (279 patients), l’âge moyen des patients était de 71,4 ± 6,9 ans et 72,8 % étaient au moins atteints d’une maladie associée. Le score de Gleason était > 7, 7 (4 + 3), 7 (3 + 4) et < 7 dans respectivement 28,2 %, 23,5 %, 32,5 % et 15,9 % des cas. À 24 mois, une modification du traitement hormonal a été rapportée chez 105 patients (37,6 % contre 43,8 % dans la population totale). Les modifications concernaient la molécule prescrite (36,2 %), la durée d’action (3 mois/6 mois − 28,6 %), la durée initialement prévue (8,6 %), le passage en traitement intermittent (5,7 %), le début d’une chimiothérapie (1,9 %), des manipulations hormonales (3,8 %).
absSec_4">Conclusion
ar0020">Cette étude observationnelle nationale renseigne sur la répartition des indications des analogues de la LH–RH en France : globalement, les agonistes des LH–RH sont prescrits dans 31,6 % des cas en association avec la radiothérapie. Une modification du traitement hormonal initialement prévue n’est observée que dans 37,6 % et porte essentiellement sur des modifications de formulation.