Peut-on augmenter les chances de cicatrisation des réparations de coiffe massive en utilisant des montages biomécaniquement plus compétents ?
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文摘
L’incidence des échecs de cicatrisation après réparation de ruptures étendues de coiffe reste un écueil. Notre hypothèse est qu’un montage biomécaniquement plus compétent peut conduire à un meilleur taux de cicatrisation tendineuse.

Matériel et méthode

Il s’agit d’une étude rétrospective cas–témoin portant sur des patients présentant une rupture postero-supérieure étendue de coiffe (Cofield IV) et rétractée (Patte II-III), réparée sous contrôle arthroscopique. Les critères d’exclusion étaient un stade Hamada > 2 et une infiltration graisseuse du muscle Goutallier > 3. Groupe I (cas) : patients opérés entre 2014 à 2015 par la technique de type Speed Bridge (Arthrex) + renfort de coiffe (Biofiber, Tornier). Groupe II (témoins) : patients opérés entre 2007 et 2011 par une technique double rang indépendant sans renfort de coiffe. Au total, 19 patients étaient inclus dans le groupe I avec un âge moyen de 57 ± 7 ans et score ASES moyen de 48 ; SSV 43 % ; SST 4. Vingt-huit patients étaient inclus dans le groupe II avec un âge moyen de 62 ± 8 ans et score ASES moyen de 47 ; SSV 40 % ; SST 4. La cicatrisation tendineuse était contrôlée sous échographie. Les stade IV et V de Sugaya étaient considérés comme des échecs anatomiques.

Résultats

La comparaison des groupes n’a pas mis en évidence de différence significative entre le type de lésion, l’infiltration graisseuse, l’ancienneté des ruptures, l’âge et les résultats cliniques (p > 0,05). Dans le groupe I, au recul minimum de 6 mois, on observait en postopératoire une amélioration significative de l’ensemble des scores avec : ASES 83 ; SSV 87 % et SST 9 (p > 0,001). Le suivi échographique montrait 5 échecs de cicatrisation (26 %). Dans le groupe II, au recul minimum de 2 ans, on observait en postopératoire une amélioration significative de l’ensemble des scores avec : ASES 84 ; SSV 82 % ; SST 9 (p > 0,001). Sur le plan échographique, le taux d’échec de cicatrisation était de 40 % et était significativement supérieur au groupe I (p = 0,047). Malgré un meilleur taux de cicatrisation, aucune différence n’a été constatée en ce qui concerne les résultats cliniques entre les deux populations étudiées (p = 0,25).

Discussion–conclusion

Nos résultats préliminaires montrent qu’un montage Speed Bridge en association à un renfort de coiffe semble être une solution chirurgicale prometteuse pour réduire le taux d’échec dans les réparations de lésions étendues et rétractées de la coiffe postéro-supérieure. Il faudra, néanmoins, confirmer cela au plus long recul.

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