Caractéristiques et réponses aux traitements des patients porteurs de cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) avec altérations moléculaires multiples : analyse de l’étude Biomarqueurs France (IFCT)
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La gen&egrave;se du CBNPC peut être liée à une addiction oncogénique. Ces altérations moléculaires sont habituellement considérées mutuellement exclusives. Les séries de CBNPC porteurs d’anomalies concomitantes sont limitées et n’ont pas permis d’étudier leur sensibilité aux traitements. Grâce à la base de données nationale Biomarqueurs France, nous avons analysé la plus large cohorte à ce jour de CBNPC porteurs de double et triple altérations et rapporté leur prévalence et leur impact sur le pronostic et la réponse aux thérapies ciblées et à la chimiothérapie.MéthodesL’étude Biomarqueurs France répertoriant le profil moléculaire de 17 664 CBNPC a été utilisée. La prévalence de chaque association d’anomalies moléculaires a été calculée. L’impact sur le pronostic (survie globale, SG) et la réponse au traitement (survie sans progression, SSP, taux de réponse objective) ont été calculés et comparés à ceux des CBNPC porteurs d’une seule ou aucune altération.RésultatsNous avons identifié 162 (0,9 %) CBNPC porteurs d’une double et 3 d’une triple altération moléculaire. Ces altérations incluaient préférentiellement KRAS (67,3 %), PI3K (53,3 %) et EGFR (42,4 %) et étaient observées majoritairement sur les adénocarcinomes. Les patients étaient surtout des hommes (56,4 %) avec un âge médian de 66.7 ans. Il y avait plus de non-fumeurs dans cette population que chez les patients porteurs de CBNPC avec altération unique (34,7 vs. 25,8 %, p < 0,001). La SG n’était pas influencée par la présence d’une seconde anomalie. Les patients porteurs de tumeurs co-mutées EGFR/KRAS et EGFR/PI3K avaient une SSP moins bonne que les patients porteurs de tumeurs mutées EGFR (7,1 et 7,1 mois vs. 14,9 mois, p = 0,02 et 0,002, respectivement). Les mutations concomitantes au réarrangement de ALK avaient peu d’impact sur la SG (17,7 mois vs. 20,3 mois, p = 0,57) et sur la SSP (10,3 vs. 12,1 mois, p = 0,93). Les patients porteurs d’une comutation incluant KRAS avaient une SG (13,4 vs. 11,2 mois, p = 0,28), SSP (6,4 vs. 7,2 mois, p = 0,78) et taux de réponse aux chimiothérapies de premi&egrave;re ligne (41,7 % vs. 37,2 %) similaires aux patients présentant une mutation isolée de KRAS.ConclusionAvec pr&egrave;s de 1 % de CBNPC porteurs d’altérations moléculaires multiples, le dogme des mutations mutuellement exclusives doit être reconsidéré. La présence d’une deuxi&egrave;me anomalie ne modifie pas significativement la SG mais alt&egrave;re la SSP chez les patients mutés EGFR. Les thérapies ciblant les oncog&egrave;nes dominants restent généralement efficaces dans ce contexte.
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