Rxe9;sumxe9;
La connaissance des variations de forme du
bassin et du rachis li
xe9;es
xe0; la
bip
xe9;die am
xe8;ne
xe0; une r
xe9;flexion nouvelle sur les indications th
xe9;rapeutiques en pathologie rachidienne. Une approche glo
bale du comple
xe spino-pelvien est un moyen fia
ble d’
xe9;viter des erreurs de diagnostic. L’imagerie de toute la colonne (de C2 au f
xe9;mur proximal) en position de
bout est essentielle pour v
xe9;rifier l’
xe9;quili
bre du rachis de face et de profil. La forme du
bassin est caract
xe9;ris
xe9;e par l’angle d’incidence qui est constant, mais l’orientation du
bassin permet une adaptation de l’
xe9;quili
bre du rachis par l’orientation du plateau sacr
xe9;, et il y a des liens forts entre la lordose lom
baire et les param
xe8;tres pelviens. La forme du rachis dans le plan sagittal change au cours du vieillissement (affaissement discal). Une
bonne analyse de ces param
xe8;tres permet d’
xe9;viter des interventions chirurgicales inadapt
xe9;es menant souvent
xe0; de mauvais r
xe9;sultats fonctionnels. Conservateur ou chirurgical, le traitement doit remettre le comple
xe spino-pelvien en position d’
xe9;quili
bre
xe9;conomique.
Ce nouveau type d’analyse devrait avoir lieu avant toute intervention chirurgicale lombaire (recalibrage, arthrodxe8;se ou prothxe8;se). Il faut rxe9;pondre xe0; trois questions : Quel est l’angle d’incidence (et mesurer la pente sacrxe9;e et la version pelvienne) ? L’xe9;quilibre global est-il satisfaisant en mesurant l’angle spino-sacral ? Y-a-t-il des phxe9;nomxe8;nes de compensation (niveau pelvis, rachis et membres inferieurs) ?