L’objectif de cette &
eacute;tude &
eacute;tait de d&
eacute;terminer la pr&
eacute;sence de modifications de la position du condyle chez des patients recevant un traitement par expansion maxillaire rapide (EMR) versus un groupe t&
eacute;moin.
Méthodes
Trente-sept patients avec un déficit transversal maxillaire (âges : 11–17) ont été randomisés dans deux groupes (un groupe traité – disjoncteur dentoporté [hyrax] – et un groupe témoin). Des tomographies volumétriques à faisceau conique (cone-beam ou CBCT) ont été obtenues pour chaque patient à deux temps différents (initial T1, et à la dépose de l’appareil à 6 mois T2). Les CBCT ont été analysées sur AVIZO et des repères ont été placés sur les premières molaires et prémolaires supérieures, sur la base crânienne, les condyles et la cavité glénoïde. Des statistiques descriptives, des coefficients de corrélation intraclasse et une analyse Anova à un facteur contrôlé ont été réalisés afin d’identifier d’éventuels changements de position des condyles par rapport aux cavités glénoïdes et à la base crânienne et pour déterminer toutes différences statistiques significatives entre les deux groupes.
Résultats
Les statistiques descriptives montrent que les modifications de la position des condyles par rapport à la cavité glénoïde étaient mineures dans les deux groupes (< 1,9 mm en moyenne dans les deux groupes). La différence la plus importante dans les deux groupes relevait de la distance entre les têtes condyliennes droite et gauche. La comparaison des changements au niveau des condyles entre les deux groupes n’a révélé aucune différence statistiquement significative (p < 0,05).
Conclusion
L’expansion maxillaire rapide induit des changements/effets mineurs relatifs à la position des condyles. Néanmoins, ces modifications ne présentent pas de différence significative par rapport aux témoins et, en conséquence, ne devraient pas limiter le recours à ce type de traitement.